
Dépôt légal : Février 2019
Comme tout premier ouvrage de cette catégorie, j’ai décidé de vous présenter « Comment j’ai arrêté de manger les animaux » du journaliste Hugo Clément. Pourquoi ce livre ? Eh bien par qu’il a été pour moi le livre du changement. Il m’a accompagnée dans ma prise de conscience et a posé des certitudes là où des doutes subsistaient. D’ailleurs, je le conseille à toute personne s’interrogeant sur son mode de consommation alimentaire.
Que vous soyez végan, végétarien ou bien omnivore, chacun y trouvera des réponses à ses questions sans aucune incrimination. Cela aussi est important, car comment reprocher à quelqu’un ce qui est dans les mœurs depuis bon nombre de siècles ? Mais avez-vous déjà réfléchi à ce que la plupart des gens ferait s’ils devaient abattre eux-mêmes leur gibier ? Non ? Et c’est bien normal : tout est fait pour faire oublier à tout un chacun l’être vivant qui se cache derrière la barquette de viande du supermarché…
Un auteur engagé
Sur le devant de la scène militante contre la souffrance animale et dénonçant l’impact de la pêche et de l’élevage intensifs sur l’environnement, on ne présente plus Hugo Clément. Ce journaliste français de 31 ans, qui dans sa jeunesse accompagnait son père à la pêche, a grandi comme la plupart des gens, en consommant de la viande. Comme la plupart des gens, il adorait cela et n’y voyait pas de problème… Allant même jusqu’à se moquer gentiment des végétariens qui croisaient son chemin. Et puis, est venue sa prise de conscience : à l’âge de 27 ans, il devient végétarien. Ceci fut le résultat de l’accumulation de trois arguments dont il découvrit petit à petit les fondements :
1 – Tous les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité et d’intelligence : la manière dont ils sont traités pour finir dans « nos » assiettes est cruelle ;
2 – L’élevage et la pêche industriels sont un désastre pour l’environnement ;
3 – L’être humain n’a pas besoin de consommer viande et/ou poisson pour être en bonne santé.
Le but de cet ouvrage « manifeste » est donc d’apporter des faits avérés afin de permettre à ceux qui le souhaitent de retirer leurs œillères face à ce qu’ils refusaient de voir jusqu’à présent.
Une cause démontrée
Remettre l’animal à sa juste place et le considérer comme un être sensible, doué d’émotions et sujet à la souffrance tout comme l’être humain, est un fil conducteur de cet écrit. Ainsi, Hugo Clément nous explique que si nous voyions la vache ou le porc se faire égorger, nous éprouverions plus de compassion car nous sentant plus proches de ces mammifères que d’un poisson qui s’agite hors de l’eau. Pourtant, le poisson aussi est un être sentient.
Au fil de votre lecture, vous découvrirez comment des expériences ont démontré l’intelligence et les émotions de ces animaux. Pourtant, ils sont considérés comme inférieurs et élevés dans des conditions déplorables. Une vie de souffrances pour finir dans une assiette ! Des faits et des chiffres, vous en aurez à travers le discours d’employés d’abattoirs, ces « usines de mort ». Vous apprendrez aussi que l’industrie de la viande consomme énormément d’eau et participe à la déforestation : un impact considérable sur l’environnement. La surpêche, elle aussi, aura des conséquences irréversibles si elle n’est pas limitée. Elle bouleverse en effet les écosystèmes et chaînes alimentaires, menaçant ainsi d’extinction certaines espèces de poissons.
Enfin, du point de vue santé, vous verrez que pour être un athlète, nul besoin d’être un carnivore acharné.
Tout cela n’est qu’un bref aperçu de ce qui vous attend car il n’y aurait aucun intérêt à tout vous révéler…

Une chose est sûre, que vous ayez des préjugés, des interrogations ou non, vous ressortirez différent de cette lecture !